Pour 20 Grissini
1 ½ cuillères à café de levure sèche active
¾ tasse d’eau tiède
3 tasses de farine de semoule biologique
1 cuillère à soupe de miel
3 ½ – 4 cuillères à soupe d’huile d’olive extra vierge
1 ½ cuillères à café de sel
Délayer la levure dans l’eau et laisser reposer quelques minutes.
Mettre la farine de semoule biologique dans un grand saladier, puis incorporer la levure dissoute et l’eau, ainsi que le miel ; quand on forme une pâte, commencez à la pétrir.
Ajouter l’huile lentement, au fur et à mesure que vous pétrissez, puis faites de même en ajoutant le sel, jusqu’à ce que la pâte devienne élastique et lisse.
Placer la pâte dans un récipient ou un bol huilé, couvrir d’une pellicule plastique et laisser reposer environ 2 heures ou jusqu’à ce qu’elle ait doublé de volume.
Déposer la pâte sur un plan de travail, puis l’étaler au rouleau à pâtisserie sur une épaisseur d’environ ½ pouce ou un peu plus.
Couper la pâte en bandes de ½ pouce de large, puis rouler légèrement pour les lisser et les arrondir. Déposer les fins tubes de pâte, bien espacés, sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et cuire au four préchauffé à 200°C pendant 20 minutes.
Lorsqu’ils sont dorés, les gressins sont prêts.
Les Grissini sont fabriqués à partir de ce qui est essentiellement une pâte à pain, mais ils ont la forme fine, longue et étroite et sont cuits de manière à garantir une texture croquante. Fabriquée avec du blé dur et de la semoule riche en protéines, la pâte robuste est cuite devenant un pain particulièrement croustillant, copieux et semblable à un crackeur.
Plusieurs personnages historiques étaient de véritables passionnés de gressins. Le roi Charles Félix, duc de Savoie, les a tellement aimés qu’il les grignotait voracement, même pendant les opéras du Teatro Regio de Turin.
Napoléon Bonaparte les adorait tellement, qu’il créa au début du XIXe siècle, un service de transport entre Turin et Paris dédié presque exclusivement à apporter ce qu’il appelait «les petits bâtons de Turin».
Ce n’est pas vraiment étonnant : un grissino croustillant est super avec un verre de vin, et une assiette de fromage, ou de charcuterie, ou une poignée d’olives. Et oui : beaucoup, encore aujourd’hui, ont du mal à s’arrêter d’en manger tant ils sont croquants et délicieux.
