Pour 6 friselle
Pour la pâte
1 ¼ tasse de semoule biologique
1 ¼ tasse de farine de blé tendre italien 00 biologique
1 sachet, ou 2 1/4-2 ½ cuillères à café de levure sèche active
1 tasse d’eau tiède
1 cuillère à café de sel
1 cuillère à soupe d’huile d’olive extra vierge
Garniture
Environ 3 tasses de tomates cerises en quartiers
6 cuillères à soupe d’huile d’olive extra vierge
De grandes feuilles d’origan séchées, écrasées entre vos mains ou une poignée de feuilles de basilic frais
Sel, au goût
Mélanger la semoule biologique, la farine 00 biologique et la levure. Incorporer l’eau tiède petit à petit et ajouter le sel.
Commencer à pétrir avec vos mains, en ajoutant l’huile après quelques minutes, pour rendre la pâte plus élastique. Pétrir jusqu’à ce que l’huile soit complètement absorbée.
Couvrir la pâte d’un torchon humide et laisser reposer au moins deux heures.
Déposer la pâte sur un plan de travail, la pétrir quelques secondes pour la rendre lisse puis la presser ou l’étaler sur un disque plat.
A l’aide d’un emporte-pièce ou d’un bord de verre, faire six cercles, puis donner à chaque friselle la forme d’un beignet ou d’un bagel en faisant un trou au centre.
Déposer les friselle sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et laisser reposer encore 20 minutes.
Cuire au four à 180° C pendant 10 minutes, puis retirer du four et les couper en deux horizontalement.
Déposer chaque moitié sur la plaque à pâtisserie, côté coupé vers le haut, et cuire à nouveau à 180° C, cette fois pendant 20 minutes, ou jusqu’à ce que les friselles soient dorées.
Laisser refroidir, puis stocker ou servir tout de suite, selon votre préférence.
Friselle aux tomates
Ramollir chaque friselle dans de l’eau quelques secondes, secouer l’excédent, puis garnir de tomates cerises, d’huile, de sel et d’une pincée d’origan ou de basilic frais.
Les Friselle aux tomates, un plat typique du Régime méditerranéen, biscottes croustillantes cuites deux fois, garnies d’une salade savoureuse, semblable aux Dakos grecs.
Ses origines remontent au Xème siècle lorsque la « frisa », les biscuits cuits deux fois, était un aliment transporté lors de longs voyages pour nourrir les voyageurs et les marins. Avant de pouvoir être consommée, une frisa devait être ramollie (avec de l’eau de mer), puis assaisonnée d’huile, de sel et plus récemment, depuis son arrivée en Europe, de tomates. Sa forme rappelle sa praticité : la friselle a un trou au centre, à enfiler sur un cordon, et à suspendre comme un collier, pour être facilement transportée.
La recette de la pâte est similaire au pain ordinaire, mais elle est façonnée en rondelles en forme de beignet ou de bagel et cuite pendant un temps plus court. Après cette première cuisson, elle est coupée en deux et cuite à nouveau pour donner ce croquant caractéristique.