Pour la focaccia
2 1/4-2 ½ cuillères à café de levure sèche active
1 ½ cuillères à café de sucre
2 ½ tasses d’eau
4- 4 ½ tasses de semoule biologique
2- 2 ½ cuillères à café de sel
2 ½ cuillères à café d’huile d’olive extra vierge
Pour la garniture
2-3 tasses de tomates cerises, coupées en deux ou en quartiers
2/3 tasse d’olives vertes ou noires dénoyautées et coupées en deux
2 cuillères à café de feuilles d’origan sèches, grossièrement écrasées entre vos mains
sel à volonté, pour saupoudrer
3 cuillères à soupe d’huile d’olive extra vierge
Mélanger la levure et le sucre dans 1/4 tasse d’eau tiède. Laisser de côté pendant 5 à 10 minutes ou jusqu’à ce que la levure soit dissoute.
Placer la semoule biologique dans un grand bol, ajouter le mélange de levure, 2 tasses d’eau et pétrir jusqu’à obtenir une pâte très molle.
Ensuite, dissoudre le sel dans l’eau restante (¼ tasse) et l’ajouter à la pâte, puis mélanger.
Ajouter lentement l’huile, en continuant à travailler vigoureusement la pâte, jusqu’à ce qu’elle soit lisse et ferme.
Placer dans un grand plat allant au four bien huilé et laisser reposer pendant au moins deux heures, ou jusqu’à ce qu’elle soit levée et doublée.
Une fois levée, appuyez doucement sur la pâte avec vos mains généreusement huilées, afin de recouvrir toute la surface de la plaque de cuisson. Garnir avec les tomates cerises, les olives, l’origan, le sel et l’huile, puis laisser lever encore deux heures jusqu’à ce qu’elle aient doublé.
Cuire au four préchauffé à 260° C pendant environ 30 minutes, ou jusqu’à ce que la pâte soit bien cuite (les tomates le seront aussi).
À déguster frais et chaud ou à conserver.
Quant à la focaccia (un pain plat italien moelleux et cuit rapidement), les Phéniciens ont été les premiers à cuisiner un pain très similaire. On dit qu’il a été apporté du Moyen-Orient lors des voyages maritimes des Phéniciens.
Au IIe siècle avant notre ère, Caton décrit ce pain – alors appelé « libum » – sous forme d’un mélange de millet, d’orge, d’eau et de sel.
Dans la Rome antique, les focaccias étaient employées comme une « offrande aux dieux ». À l’époque de la Renaissance, les focaccias étaient devenues une spécialité des banquets de mariage, accompagnées de vin.
Au fil du temps, la focaccia devient un aliment quotidien important pour les voyageurs et les pêcheurs : elle était compacte, de longue durée, et une fois rassise, elle pouvait être humidifiée et mangée fraîche – un repas satisfaisant. Les pêcheurs, surtout, appréciaient beaucoup la focaccia, car elle est parfaite avec le poisson.
Il y a une autre histoire (peut-être vraie aussi) sur les origines italiennes de la focaccia attribuée aux longues nuits de travail des boulangers. Pour passer le temps, ils organisaient de petites fêtes pour eux-mêmes, ou un dîner ou même une collation solitaire. Ils prenaient de petits morceaux de pâte qui cuisinaient directement sur la base du four. En quelques minutes seulement, ils composaient un repas avec tout ce qu’ils pouvaient trouver : légumes, charcuterie, fromages.
Bientôt, les boulangers ont commencé à vendre ce pain plat gonflé à leurs clients.
Deux régions, Pouilles et Ligurie, revendiquent la focaccia comme étant la leur ; chacun affirme que non seulement la focaccia est originaire de sa propre région, mais qu’elle est plus répandue et populaire que dans l’autre, bien qu’il existe des différences régionales, en particulier dans les garnitures : certains la garnissent d’oignons, d’herbes, de pommes de terre, etc., mais qu’y a-t-il de plus Pugliese (et délicieux) que des tomates, de l’origan et des olives éclatantes ?